Il semble que Jennifer et Camille, la fondatrice de Galerie Pénélope, étaient faites pour se rencontrer. Non contentes de posséder une passion pour le bijou, qui les a réunies en premier lieu, les deux femmes ont aussi en commun d’aimer le design des années 1960-1970.
En outre, tandis que Laïka, le labrador de l’une possède son propre compte Instagram, vous aurez sans doute aperçu le plus parisien des bergers australiens et mascotte de Galerie Pénélope dans les stories de l’autre.
Mais rassurez-vous, Jennifer était bien venue nous parler bijou !
© Jennifer Neyt
Entrée chez Vogue en 2009, la rédactrice en chef a œuvré au développement du magazine sur le digital. Twitter, Facebook, YouTube, Instagram, Snapchat… Jennifer est partie à l’assaut des nouveaux supports de communication avec pour cahier des charges de retranscrire la qualité éditoriale ainsi que l’audace de Vogue sur le web. Pendant douze ans, elle a su rassembler et créer des communautés grâce à des contenus toujours plus innovants. Non contente de faire entrer le magazine dans l’ère du numérique, Jennifer a également su séduire la génération Z et fait découvrir l’univers de Vogue au plus grand nombre.
Une vie rythmée par les Fashion Weeks de New-York, Paris, Londres et Milan qu’elle décide de quitter en 2021. Depuis lors, elle partage son temps entre du consulting et le développement de son compte Instagram à l’univers seventies. Son secret pour créer des contenus éditoriaux ? Être alignée. Cela nous rappelle une citation attribuée à Oscar Wilde : « Soyez-vous-même. Tous les autres sont déjà pris. »
© Jennifer Neyt
Et quoi de mieux qu’un bijou ancien, unique, précieux et éthique, pour affirmer sa personnalité et ses valeurs ? Jennifer est de celles qui pensent que le bijou participe à la définition de soi. Bagues avec d’imposantes pierres, boucles d’oreilles XXL, manchettes, elle porte volontiers des pièces volumineuses. Les bijoux ? Elle en a « des millions »…
Sa curation est à l’image de la jeune femme : singulière et rafraîchissante. Plongeons dans sa sélection colorée.
Magique
Jennifer chérit l’opale sous toutes ses formes, et l’hétérogénéité des modèles sélectionnés par notre invitée du jour le prouve. Elle l’aime autant sertie au centre d’une imposante bague jonc vintage, entourée de diamants taillés à l’ancienne, qu’en accumulation sur une bague jarretière.
L’opale iridescente, également nommée opale noble, se caractérise par ses jeux de couleurs intenses. Si vous voulez en savoir plus sur la gemme, rendez-vous dans notre journal, on promet que vous ne serez pas déçus du voyage !
Non sans humour, Jennifer met l’accent sur le fait que notre marguerite constituerait pour elle la parfaite bague de fiançailles. A bon entendeur…
Ethnique
Pendant ses 12 années chez Vogue, Jennifer a parcouru le monde. Elle apprécie également le caractère ethnique des motifs vintage des années 70.
Le nom d’amazonite suffit à lui seul à nous transporter tout droit au Brésil. Jennifer aime sa couleur verte aux sous-tons bleutés. Elle trouve aussi très joli l’alliage de la pierre avec l’or jaune.
La rédactrice en chef tient probablement son goût pour les bijoux volumineux de sa mère. En effet, elle a toujours vu les oreilles de cette dernière parées d’imposantes boucles pendantes. Parfois des cadeaux rapportés de voyage, toujours originales. C’est donc naturellement que Jennifer craque pour nos boucles d’oreilles orientales en or jaune filigrané.
Enfin, la créatrice de contenus éditoriaux a sélectionné notre pendentif Moghol en rubis orné de diamants taille rose. Celui-ci fut vraisemblablement produit en Inde entre le XVIe et le XIXe siècle, sous la dynastie des grands Moghols. Le diamant, le rubis et l’émeraude étaient parmi les pierres précieuses de prédilection pour la joaillerie d’alors.
Ludique
Quand on vous écrit que les bijoux de la mère de Jennifer étaient toujours originaux, c’est peu dire. Celle-ci portait par exemple des boucles d’oreilles ornées de petites voitures, de figurines, de personnages, ou encore de fruits. Un lien récréatif au bijou qu’elle a sans nul doute transmis à sa fille : du plus loin qu’il lui en souvienne, Jennifer dessinait toujours sa mère parée d’énormes boucles d’oreilles.
Le choix de notre pendentif orné d’un fruit sculpté dans une améthyste apparaît ainsi comme une madeleine de Proust. Il n’est pas sans évoquer le style « Tutti Frutti » inventé par Cartier dans les années 1930. Né de la fusion entre les joailleries occidentale et indienne, ce style de bijoux se caractérise par des cabochons de pierres précieuses taillées de façon à représenter des motifs issus de la flore.
Quant à notre bague vintage aux pierres interchangeables, elle pourrait faire penser aux bagues d’humeur, dont la « pierre » est supposée changer de couleur en fonction de l’état d’esprit de son ou sa propriétaire. Clin d’œil à votre âme d’enfant, la nôtre est composée de véritables pierres ornementales.
Symbolique
Notre invitée du jour, fervente amatrice de bijoux anciens, est aussi très sensible à leur caractère symbolique.
A travers notre pendentif lune, elle convoque l’astrologie et les pierres de naissance. Grenat (Janvier), améthyste (Février), aigue-marine (Mars), diamant (Avril), émeraude (Mai), perle (Juin), rubis (Juillet), péridot (Août), saphir (Septembre), opale (Octobre), citrine (Novembre) et enfin turquoise (Décembre), nous avons consacré un article complet à chacune d’entre elles !
Jennifer nous raconte enfin la très belle idée de la grand-mère de l’une de ses connaissances : rapporter de chacun de ses voyages un pendentif à accrocher à un sautoir, qui au fil du temps va se parer de tout un tas de symboles. Une idée à s’approprier… Trouvez votre bonheur parmi nos colliers anciens et commencez votre collection de pendentifs !
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