On a rencontré l’humoriste et chroniqueuse Sony Chan pour nos portraits de personnalités inspirées et inspirantes. Après « Différent comme tout le monde » repris l’année suivante et rebaptisé pour l’occasion « Différente comme vous et moi », « Princesse sans royaume », « Sans étiquette » et « Encore ! », Sony revient tout juste de Hong-Kong où elle a présenté son dernier spectacle seule en scène.
Ex-chroniqueuse radio sur France Inter et Oui FM, télévision auprès notamment de Stéphane Bern dans l’émission Comment ça va bien ! puis avec Frédéric Lopez pour Folie passagère, chanteuse, Sony n’a pas les deux pieds dans le même sabot et ça tombe bien, ces derniers sont infiniment tendance cette saison ! Car la mode fait partie des multiples passions de notre muse du jour. Quand elle ne travaille pas à l’écriture de l’un de ses spectacles, elle collabore avec des marques (comme en témoigne sa ravissante collection pour Just Campagne sortie au printemps), chine pour alimenter sa boutique en ligne, dessine des bijoux et partage son art de vivre à la française auprès de sa fidèle communauté Hongkongaise.
© Sony Chan
Ça n’est pas complètement inédit pour Sony d’évoquer son rapport au bijou puisqu’elle a déjà écrit un livre sur le sujet… en cantonais ! Parce que chez Galerie Pénélope on ne le parle pas encore couramment, Sony nous raconte que son ouvrage parle des premières fois : première bague offerte par sa mère pour ses neuf ans, le bijou qu’elle s’est offert avec son premier salaire, celui à l’occasion de sa première télé, etc. Le bijou jalonne la vie personnelle et professionnelle de Sony depuis toujours en en symbolisant chaque évènement heureux. On est sûres que beaucoup d’entre vous reconnaîtront leur propre rapport au bijou 😉… non ?
Sony aime les modèles « couture » inspirés de la mode des années 90 autant que les parures très délicates. Découvrez sa sélection : sans étiquette !
Princesse 2.0
Sony nous explique que le fantasme de la princesse occidentale est très présent chez les Hongkongaises. Dans le conte de Sony, cette dernière est parée de diamants et perles fines et choisit elle-même son conjoint. Ça change du prince de Cendrillon à qui son père organise un bal afin qu’il trouve chaussure à son pied (vous l’avez ?), ou de celui de Peau d’Âne qui fait défiler au palais toutes les jeunes filles du royaume dans le but de vérifier leur tour de doigt ! La princesse imaginée par Sony porte nos délicates boucles d’oreilles Charles X ainsi qu’une bague duchesse ornée de diamants. A son cou, notre pendentif Belle Époque en forme de cœur. Bonne nouvelle : la princesse 2.0 n’a pas attendu son prince pour s’offrir des bijoux, si vous faisiez comme elle ?
Influences exotiques
Ayant une prédilection pour les bijoux volumineux, Sony repère tout de suite notre bague cocktail ornée d’un motif ovale sculpté de fleurs. Elle aime tout : la couleur, la forme, le travail raffiné du corail. On retrouve aussi dans ce bijou l’influence japonisante très présente à la période Art Déco. Quant à notre serpent en émail turquoise et notre bague ornée d’un scarabée, ils reflètent tous deux les vents d’Égyptomanie qui ont soufflé sur l’Occident, mais à deux époques différentes ! D’abord au XIXe à la suite des campagnes d’Égypte de Napoléon : notre collier est typique de cette période. Non seulement il reprend le motif du serpent hyper populaire à l’époque, mais en plus la tête ophidienne retient un médaillon sentimental. Le scarabée, pour sa part, date des années 60/70… juste au moment de la sortie du film culte Cléopâtre (1963) avec Elizabeth Taylor !
Objets à secrets
Sony nous rappelle l’histoire de son pays d’origine : port de pêche avant de devenir une colonie anglaise, Hong-Kong fut rétrocédé à la Chine en 1997. La région possède donc assez peu de références historiques par rapport à notre vieux continent. Hong-Kong est jeune, et encore plus au regard de bijoux ayant près de 200 ans ! Sony aime le fait qu’ils racontent une histoire mais également qu’ils puissent renfermer des secrets, comme ce pendentif à sels ouvrant en forme d’amphore (en fait de sels on peut y mettre ce que l’on veut, d’autant que libérées du corset on ne risque plus l’évanouissement à tout bout-de-champ) ou ce médaillon pouvant accueillir une mèche de cheveux voire une photo de l’être aimé !
Des couleurs pastel…
Sony a une préférence pour les teintes pastel. Elle dit avoir un lien très instinctif avec la couleur, comme si l’évidence s’était nouée dans une vie antérieure. Et puisqu’elle aime assortir ses bijoux à sa tenue, elle remarque immédiatement notre bracelet Art Déco ainsi que notre chevalière tous deux ornés de calcédoine, une pierre au coloris laiteux gris-bleuté conférant aux bijoux beaucoup de douceur.
…Au rubis !
A Hong-Kong, certaines des amies de Sony vont consulter leur « maître » qui, un peu à la manière d’un praticien Feng Shui tend à harmoniser les énergies… au risque de ne plus s’habiller qu’en nuances de vert ! Ça n’est pas l’un d’entre eux qui lui a conseillé d’opter pour le rubis, néanmoins elle se l’autorise seulement depuis quelques temps. Elle aime l’alliance de l’or et de l’argent sur notre modèle, ainsi bien sûr que cet incroyable rubis birman. Et la pierre précieuse rouge n’est pas la seule chose nouvelle que Sony se permet : elle nous murmure qu’elle a récemment craqué pour un vêtement à motif léopard… Camille, la fondatrice de Galerie Pénélope, la rassure : allié au rubis c’est une valeur sûre ! Vous devriez essayer 😉