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La chevalière

 

La chevalière est une bague à large chaton qui peut être agrémentée d’armoiries, d’initiales ou encore de pierres précieuses et d’émail. Pendant longtemps, cette bague fût portée exclusivement par ces messieurs, elle est aujourd'hui complètement adoptée par la gente féminine, et fait partie de ces accessoires qui vont avec tout!

Loin d'être un simple bijou, elle porte en elle une grande symbolique, et inscrit depuis des milliers d’années sa propre identité. Pour en comprendre tout l’intérêt, voici l’histoire de la chevalière à travers le temps.

 

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Chevalière or jaune et diamants

 

HISTOIRE

La création de la chevalière remonte à environ 4 000 ans, en Egypte Antique. À cette époque, les chevalières arborent le motif du scarabée, symbole du soleil, taillé dans du cristal de roche, de l’améthyste, ou de la pierre à savon glaçurée (stéatite enduite par de la glaçure qui fait ainsi briller la pierre). La face intérieure de ces chevalières est gravée de hiéroglyphes ou d’images qui indiquent le rang de son propriétaire, souvent fonctionnaire ou prêtre. 300 ans plus tard, la chevalière change complètement de forme pour devenir une bague totalement en or et en forme d’étrier, toujours avec son large chaton où sont encore représentés des hiéroglyphes. 

 

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Bague pivotante scarabée turquoise sur or

 

Dans la Grèce Antique, on retrouvera ce même genre de chevalière scarabée dans un premier temps, puis aux alentours de 600 avant JC, des chevalières à chaton métallique en or ou argent. Arborées de dessins naturalistes et d’animaux, elles représentent aussi des scènes mythologiques comme par exemple deux bagues retrouvées dans la collection de Zucker ; l’une représentant le mythe de Dédale et Icare, l’autre une scène de l’Odyssée dans laquelle Ulysse, rentré à Itaque, est reconnu par son chien Argos. Dès cette époque, les intailles sont particulièrement utilisées. 

 

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Chevalière style antique, camée grappe de raisin 

 

Dans la Rome Antique, la chevalière prend une toute autre valeur, car elle est désormais ornée de pierres fines et précieuses. On y grave des portraits, des événements historiques ou mythologiques. Par exemple, Jules César, qui se prétendait être le descendant de Vénus, portait une chevalière à son effigie.

Dès le IIIe siècle, la chevalière se porte chez les chrétiens et chrétiennes, et représentaient des motifs religieux tels que le poisson et l’ancre. Dans la période byzantine, ces motifs religieux prennent plus d’ampleur et on voit désormais aux doigts des chrétiens des images de la Vierge Marie, des monogrammes du Christ et bien d’autres symboles. Depuis cela, les dessins et motifs ont peu à peu disparu pour laisser place aux lettres et aux chiffres.

 

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Chevalière héraldique calcédoine et or rose 

 

Au Moyen-âge, les motifs que l’on retrouve sur les chevalières sont beaucoup plus élaborés qu’autrefois, on grave le nom du propriétaire autour du chaton, et les traits des motifs, des chiffres, et des lettres sont plus fins, plus travaillés. C’est aussi à cette période de chevalerie, que le nom « chevalière » est officiellement donné à cette bague. On la grave de blason, d’armoiries afin de prouver son attachement à un être, à un groupe.

Depuis l’Egypte Antique, la chevalière peut servir de sceau, ainsi, le motif est réalisé à l’envers afin de pouvoir être à l’endroit lorsqu’il est appliqué sur de la cire. Certains utilisaient du noir de fumée avant de réaliser l’empreinte dans la cire afin que les détails de la chevalière se voient davantage.

 

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Chevalière talisman en or et calcédoine

 

LEGENDE

Saviez-vous que le conte d’Aladdin est intimement lié à une chevalière mythique : l’anneau magique de Salomon? Selon la légende, le "sceau de Salomon" est un anneau magique qui aurait appartenu au roi d’Israël ; il lui donnait le pouvoir de commander les « djinns » (génie bon ou mauvais) et de parler aux animaux. Le génie d’Aladdin aurait été un esprit malin que Salomon aurait emprisonné pendant 1 800 ans dans une bouteille de cuivre scellée par un bouchon de plomb marqué par l’anneau magique.

 

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Le génie de la lampe, Edmond Dulac, 1919

 

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