Nous avons rencontré la rédactrice et consultante mode et beauté Virginie Dhello pour notre série de portraits de personnalités aussi inspirées qu’inspirantes. Aujourd’hui à la tête de Vvee, sa propre agence, elle déroule un parcours impressionnant dès ses premières armes à l’Officiel de la mode : cinq ans aux côtés de Glamour pour le lancement du magazine, elle rejoindra ensuite Air France Madame en prime de missions de stylisme, conseil en image, d’editing ou encore de scénographie pour les plus grandes marques. Estampillée « accessoires », Virginie s’offre le luxe d’intégrer aux shootings ses bijoux coups de cœur. Elle partage son univers via Instagram sous le pseudonyme Veepost.
© Virginie Dhello
Pour ce qui concerne le bijou, Virginie est loin d’être une profane. Celle qui se décrit comme « née avec l’amour du bijou » se remémore pour nous l’une de ses premières passions : la gemmologie, et sa boîte de pierres précieuses brutes. Lors de son premier voyage à New-York, elle file sur la 47ème, le quartier des bijoutiers. L’autre marmite dans laquelle Virginie est tombée très vite est celle de l’ancien. Le soir, elle aime porter de la haute fantaisie et notamment des pièces Céline époque Phoebe Philo qu’elle chine. Ce gout de l’ancien rejoint ses convictions éco-responsables, et les nôtres donc !
Découvrez sa sélection affirmée, alliant force et douceur.
Troubler les genres
De l’ancien, notre rédactrice aime la possibilité de s’approprier un bijou unique… comme elle, comme vous ! On retrouve ce caractère identitaire dans les ornements que porte Virginie – et qu’elle ne quitte jamais : un V à l’oreille, un autre gravé sur la chevalière qui pare son auriculaire droit.
Elle aime le caractère « ultime, iconique » de ce type de bagues qui semblent conférer à leur porteur un super pouvoir. Cette croyance serait-elle liée à l’histoire de la chevalière armoriée ? Cette dernière date du XIIe siècle, époque à laquelle on crée les armoiries réservées aux nobles, et par extension aux chevaliers. Aujourd’hui les initiales ont remplacé les blasons, mais dans certaines familles la chevalière continue de se transmettre de génération en génération, du père à l’aîné des fils.
Sélection girly
Une autre raison pour laquelle Virginie aime s’approprier les chevalières, c’est le trouble des genres. Et d’ailleurs, elle voudrait volontiers que les hommes s’emparent du vernis soin écologique qu’elle a récemment créé en collaboration avec Kure Bazaar. Avis aux amateurs ! Celle qui aime mélanger les styles se définit aussi comme très girly. En témoigne son compte Instagram décoré de rose, ou bien est-ce parce que notre papesse de la tendance sait qu’il s’agit du coloris star du printemps 2022 ?
En tout cas, Virginie aime les cœurs à l’image de celui tatoué sur son poignet. Elle craque sur le travail tout en finesse de notre modèle Belle Époque qui lui rappelle la maison Buccellati. Quant aux marguerites, il s’agit d’un intemporel de la bijouterie. D’ailleurs, sur notre bague Virginie est fascinée par l’alliance pierre fine, la turquoise ; pierres précieuses : les diamants. Ces derniers, taille rose, sont ses préférés et ne sont pas sans lui rappeler les diamants bruts offerts par son père pour sa collection de gemmologue en herbe.
Hip-hop bourgeoise
Le terme bling bling, d’origine onomatopéique vient du vocabulaire des rappeurs américains et figure le bruit des « chaînes en or qui brillent » (vous avez la réf. ? 😉) qui s’entrechoquent. Au-delà du caractère identitaire de la médaille, c’est la matérialité et le bruit mat de notre modèle Art Nouveau qui ont séduit Virginie. Et puis, elle qui aime la culture hip-hop n’a pas résisté à notre manchette souple à écailles mi-Beyoncé mi-glamour hollywoodien, ni à notre gourmette ornée d’émeraudes et diamants. Hip-hop certes mais «bougie », dérivé de bourgeois comme elle s’en amuse !
Joue là comme Cléopâtre
En mode, Virginie aime les « statements », à savoir l’affirmation de soi et notamment par le biais des accessoires. A travers notre bracelet orné d’une calcédoine, elle convoque Cléopâtre qu’elle qualifie de « femme sexy ultime », et ça n’est pas nous qui dirons le contraire ! On la désigne même comme figure de l’empowerment dans notre article sur le serpent. Notre bracelet est probablement inspiré de la reine elle-même puisqu’on retrouve dans les années 20 un fort engouement pour l’Egypte initié par la découverte de la tombe de Toutankhamon en 1922. Et d’ailleurs, ce bijou ne se porte pas au poignet mais plus haut sur l’avant-bras, lui conférant une absolue modernité.
*