« On ne dira jamais assez l’importance des accessoires. Ce sont eux qui transforment une robe. » déclare Yves Saint-Laurent en 1977. Pour les soixante ans de son premier défilé, les créations du couturier s’exposent actuellement dans six musées parisiens.
L’occasion pour nous de revenir sur six looks iconiques et de les compléter… version Galerie Pénélope bien sûr !
Le smoking
1966 : Yves Saint-Laurent est le premier à proposer aux femmes cette pièce centrale du vestiaire masculin. Si les clientes de la haute couture le boudent, lorsque le couturier le propose dans sa ligne de prêt-à-porter Saint Laurent Rive Gauche le smoking… fait un tabac !
Smoking Saint Laurent par Helmut Newton, 1961
Chaîne de montre, gourmette, chevalière, troublez les genres.
Mondrian
Picasso, Matisse, Wesselmann, Van Gogh… Yves Saint-Laurent n’aura de cesse de rendre hommage à la peinture. Mais s’il ne faut retenir qu’une série, c’est celle des robes Mondrian de 1965. Et savez-vous quel est le premier tableau acquis par le couturier pour son incroyable collection ? On vous assure, pas de quoi se prendre la tête.
Robe hommage à Piet Mondrian, 1965
Bijou Art Déco ou moderniste, amusez-vous avec la géométrie colorée !
La saharienne
Inspirée des tenues portées par les occidentaux en Afrique, la saharienne est l’apanage de l’explorateur. Aussi sexy qu’Indiana Jones, le mannequin Veruschka porte un modèle lacé créé pour le magazine Vogue publié à l’été 68.
Saharienne portée par la comtesse Vera Gottliebe Anna von Lehndorff dite Veruschka photographiée par Franco Rubartelli pour Vogue, 1965.
Pendentif dent de requin, bague serpent ou boucle d’oreille fléau, affichez votre beauté sauvage.
Proust
Marie-Hélène de Rothschild organise en 1971 un bal costumé célébrant le 100ème anniversaire de la naissance de Marcel Proust. Yves-Saint Laurent, qui a toujours senti une connivence émotionnelle forte avec l’écrivain, dessine une série de robes inspirées de la Belle Époque pour cette occasion.
Ci-dessous celle portée par Jane Birkin, une autre icône de mode !
A gauche : Jane Birkin vêtue de la robe (à droite) créée par Yves Saint-Laurent pour le bal Proust, 1971
Bracelet à décor de fleurs et guirlandes, bagues marquise et médaillons : exprimez votre sensibilité.
Ballets russes
Si l’art est une source d’inspiration pour Saint-Laurent, l’exotisme l’est tout autant. En 1976, il dessine une collection en hommage aux Ballets russes qu’il qualifiera de « collection de peintre ». Le couturier mixe les influences (cette image évoque tout autant la Russie des Tsars que le tableau Femmes d’Alger dans leur appartement de Delacroix) pour une collection bohème chic.
Collection Ballets russes, 1976
Pendants d’oreilles, bague de harem ou bague poison, soyez la plus belle pour danser avec Noureev ou ensorceler Raspoutine.
Eve
Nous on ne sait pas dire, de la robe ou de Lætitia Casta, qui est la plus sexy ! Cette mariée tout droit sortie du Jardin d’Éden clôt le défilé printemps-été 1999.
Lætitia Casta, robe de mariée du défilé haute couture PE 1999
Un mariage prévu cette année ? Broche « Fidèle », jonc or et perles fines ou bague marguerite, retrouvez notre florilège de bijoux romantiques. Et pour encore plus d’idées, rendez-vous sur la sélection mariage !
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Retrouvez les créations d’Yves Saint-Laurent au Centre Pompidou, au Louvre, au Musée National d’Art Moderne, au Musée d’Orsay, au Musée Picasso et au Musée Yves Saint-Laurent jusqu’au 15 mai 2022.
Plus d'informations sur le site du Musée YSL via ce lien.