La ballerine et son joyau, partie 1
Par où commencer… Tant est vertigineuse la profusion de sublimes bijoux, dont
j’ai pu faire l’acquisition au fil du temps. Ils sont le fruit de riches et singulières
rencontres ayant jalonné mon existence, dont les souvenirs continuent encore
de m’émouvoir aussi intensément, à chaque fois que je porte l’un d’entre eux.
Mais laissez-moi vous raconter, l’histoire touchante de ce précieux bijou de
tête, ayant appartenu à l’une de mes plus proches amies.
j’ai pu faire l’acquisition au fil du temps. Ils sont le fruit de riches et singulières
rencontres ayant jalonné mon existence, dont les souvenirs continuent encore
de m’émouvoir aussi intensément, à chaque fois que je porte l’un d’entre eux.
Mais laissez-moi vous raconter, l’histoire touchante de ce précieux bijou de
tête, ayant appartenu à l’une de mes plus proches amies.
De sa grand-mère, Magdalena se rappelait essentiellement qu’elle ne cessait de
lui répéter : « tout souvenir véritable est baigné de larmes ». De cette phrase
maintes fois entendue au cours de son enfance, Magdalena m’affirma n’en
n’avoir compris le sens caché, que bien plus tard, une fois devenue jeune
femme.
lui répéter : « tout souvenir véritable est baigné de larmes ». De cette phrase
maintes fois entendue au cours de son enfance, Magdalena m’affirma n’en
n’avoir compris le sens caché, que bien plus tard, une fois devenue jeune
femme.
Elle venait de passer une audition à l’Opéra de Paris et était effondrée, car sa
prestation n’avait pas été à la hauteur de ses propres exigences. Pour tenter de
se consoler, Magdalena s’octroya une petite douceur sucrée au café de la Paix.
N’arrivant pas à déguster le succulent strudel qu’elle avait commandé, trop
accaparée à sangloter silencieusement, elle fut sortie délicatement de sa
chrysalide mélancolique par la chaleur d’une présence tout près de son corps.
Un homme d’âge mur, d’une élégance folle, la fixait avec une compassion
infinie : « Mademoiselle, je ne sais quelle est la raison de votre tristesse, mais
sachez que si je n’avais pas été touché par celle-ci, je n’aurais pas pu prêter
attention à votre chevelure et être happé par la magnificence de votre superbe
bijou de tête la coiffant ».
accaparée à sangloter silencieusement, elle fut sortie délicatement de sa
chrysalide mélancolique par la chaleur d’une présence tout près de son corps.
Un homme d’âge mur, d’une élégance folle, la fixait avec une compassion
infinie : « Mademoiselle, je ne sais quelle est la raison de votre tristesse, mais
sachez que si je n’avais pas été touché par celle-ci, je n’aurais pas pu prêter
attention à votre chevelure et être happé par la magnificence de votre superbe
bijou de tête la coiffant ».
« Mademoiselle » reprit l’homme distingué d’une voix douce. « J’ai toujours été
fasciné par les bijoux. Si je vous ai ainsi approchée, c’est que j’ai été ébloui par
le vôtre. De prime abord, ce que je suis sur le point de vous demander, va vous
sembler très probablement, d’une incongruité absolue. Il faut absolument que
vous me prêtiez ce bijou de tête pour quelques temps, car il m’est terriblement
inspirant ! ».
Découvrez dès maintenant la suite : La ballerine et son joyau, Partie 2